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Hollande : c’est pas gagné

Il ne faudrait pas se réjouir trop vite : virer en tête au 1er tour ne garantit pas que l’on franchisse la ligne finale en premier. Il y a eu des précédents.

Certes, le candidat sortant n’est pas en tête, mais l’écart est faible : 28,6 % pour Hollande et 27,2 % pour Sarkozy cela ne fait que 1,4 point ! Certes 73 % des électeurs ont voté « contre Sarkozy » comme dit Sarkofrance, mais au second tour toutes les cartes sont rebattues. Chaque électeur a le choix entre quatre possibilités : abstention, vote blanc et l’un ou l’autre des candidats. Tout va donc dépendre du report de voix et de l’abstention, de l’abstention de ceux qui ont voté au 1er tour et/ou du vote de ceux qui se sont abstenus au 1er tour. Lire la suite

Sarkozy c’est fini : le bon indicateur

Outre les derniers rats qui quittent le navire dans la précipitation – et qui le font savoir haut et fort au cas où le futur président ne les aurait pas bien entendus – , outre la discrétion des habituels seconds couteaux autrefois prompts à monter au créneau, outre les hauts fonctionnaires qui se recasent, il y a un indicateur imparable en matière d’élection : la bouche de métro.

Depuis quelques temps, tous les matins, à l’entrée de ma bouche de métro, il y a des militants qui distribuent des tracts : militants du Front de Gauche pour annoncer un meeting, militants du PS pour distribuer les 60 engagements de Hollande… mais aucun militant de l’UMP ! Soit ils ont peur d’une réaction négative voir agressive des passants, soit ils n’y croient plus eux-mêmes. Dans les deux cas c’est révélateur…

Et s’il y avait un deuxième tour Hollande-Bayrou ou Hollande-Mélenchon ? Le premier cas serait serré – toute la droite se rabattant avec plaisir ou soulagement sur Bayrou -, le deuxième cas serait savoureux, obligeant le PS à assumer enfin son caractère centre gauche ou social-démocrate…

Belle soirée de dimanche en perspective ou comme dirait Jegoun : ça s’arrose !

l’écho lointain de la campagne

Avec les primaires socialistes, le débat d’idées était bien lancé, ça fusait de toute part et c’était vivifiant. Puis la campagne présidentielle a commencé tambour battant sur la dette, la fiscalité, les classes moyennes. Certains débats, comme le débat Hollande-Jupé, devenaient même très techniques tant les participants se comportaient comme s’ils étaient dans une réunion interministérielle.

Et puis le temps a passé. Les évènements dramatiques de Toulouse et Montauban ont accaparé les médias. Et la campagne s’est égarée dans des sujets de détail : le permis de conduire ou la date de versement des pensions de retraite. Avec le lancement de la campagne officielle, les débats se font rares. Les clips de campagne su succèdent, les candidats sont interviewés individuellement et seuls les petits candidats ou les seconds couteaux participent à des débats. Lire la suite

Sarkozy, c’est fini : les signes qui ne trompent pas

D’aucuns passent leur temps à décortiquer les sondages, comparer les élections, multiplier les projections savantes pour essayer de prévoir au millimètre près le futur vote. Exercices laborieux et chronophages, pétris d’algorithmes et d’incertitudes. Alors qu’il suffit d’observer certains signes avant-coureurs qui ne trompent pas : les rats. Quand les rats quittent le navire, c’est qu’il coule ! C’est pas Costa qui dira le contraire…

Ainsi cet ancien conseiller éducation de Sarkozy (2007-2009) qui se fend d’une tribune dans Le Monde pour clamer : « Après deux ans auprès du président Sarkozy, pourquoi je voterai Hollande ». Lire la suite

la bombe à Boutin

Boutin a le sens du rebondissement… mais pas du ridicule.

Episode 1 : pour porter la voix particulière du mouvement Chrétien-démocrate, Boutin décide d’être candidate à l’élection présidentielle.

Epidode 2 : elle a du mal à obtenir les 500 signatures nécessaires malgré une stratégie judicieuse consistant à rencontrer en priorité les maires des communes situées sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Dans son cas j’aurais plutôt privilégié Lourdes du fait des miracles, mais bon, chacun son truc. Lire la suite

Sarkozy y va, mais…

Sarkozy vient de déclarer officiellement sa candidature à la présidentielle mais il ne m’a pas l’air très motivé. Il y va, dit-il, parce que la France traverse une crise sans précédent depuis 1945 et qu’un « capitaine n’abandonne pas le navire en pleine tempête ». C’est l’effet Costa Concordia… D’autant que je ne crois pas qu’il y ait eu un cas de président sortant ne se représentant pas…. Cela aurait fait désordre, un peu lâche.

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les classes moyennes au coeur du débat

Les classes moyennes semblent être un enjeu majeur des élections de 2012. Tout le monde se les arrache.

Sarkozy estime que François Hollande se livre « à une attaque absolument sans précédent contre les classes moyennes […] avec la progressivité de la CSG, avec la suppression du quotient familial, avec l’indexation sur le revenu de la consommation d’eau, de gaz et d’électricité, avec l’instauration d’une nouvelle tranche supplémentaire de l’impôt sur le revenu ».

Hollande répond que les classes moyennes n’ont bénéficié ni « du bouclier fiscal ni des avantages qui ont été donnés aux plus gros contribuables. […] Les classes moyennes n’en peuvent plus, et je les comprends. Elles ont été ponctionnées pendant cinq ans, elles seront protégées. »

Pécresse ajoute : « Quand François Hollande dit: « Les riches payeront », ce discours est un cheval de Troie pour préparer à une taxation des classes moyennes. » Lire la suite

Sarkozy… c’est fini…

Au vu de l’interview d’hier, y’a pas à tortiller : il est cuit !
Proposer en toute hâte une batterie de mesures dont la plupart ne peuvent pas être appliquées tout de suite, ce n’est pas gouverner, c’est annoncer un programme. Et si c’est un programme, pourquoi ne pas dire carrément qu’il est candidat ?

Tout ça sent la précipitation. Et cela ne servira sans doute à rien. Sarkozy tourne à vide. Il est devenu inaudible car il a épuisé son capital confiance et sympathie. Il  En fait la politique c’est comme le soleil : quand on a épuisé son capital on prend des coups pour rien et on s’expose au mélanome…

Allez, une petite chanson pour sa route : Lire la suite