Archives du blog
MDB #4 en douceur
La douce plainte de l’hiver s’éteint,
Les bourgeons craquent les branches feutrées.
Le froid s’étiole d’un silence étouffé
Par l’élan fougueux d’un printemps serein.
Derrière moi les vestiges d’avenirs cois,
De mystères invisibles et sournois.
Et devant moi, reposant les chemins,
Apaisant les évasions volubiles,
Mon cœur doucement bat, immobile.
Ce beau poème n’est pas de moi mais de Blandine qui est passé en coup de vent au MDB. Lire la suite
le rêve 2.0
« La vie ne serait-elle qu’un immense mensonge ? Ne serait-elle que l’ombre d’un rêve fuyant ? Ne serait-elle que l’écho des coups mystérieux frappés là-bas contre les rochers de la montagne dont personne parait-il n’a vu le versant opposé ? »
Giorgio De Chirico (1888-1978)
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¿Qué es la vida? Un frenesí.
¿Qué es la vida? Una ilusión;
una sombra, una ficción
y el mayor bien es pequeño.
¡Que toda la vida es sueño
y los sueños, sueños son!
Pedro Calderón de la Barca (1600-1681)
jolie phrase
Une société se mesure à la façon dont elle traite les femmes.
Et peut être aussi à la façon dont elle les laisse être traitées sur son territoire… ceci pour faire écho au débat en cours.
Cette phrase est tirée d’un poème d’Ernest Pépin (écrivain guadeloupéen) que j’ai trouvé sur le blog du féminin l’emporte.
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moissons d’été
C’est l’été sur les blogs comme ailleurs. Et c’est le temps des moissons.
De la blondeur sèche des blés sous un ciel bleu d’orages.
Des gerbes enroulées sagement alignées.
Du temps qui passe aussi. Et des regrets enfouis.
Voici donc une moisson de liens regroupés en gerbe :
art suburbain
Les graffeurs (taggueurs ?) du métro parisien sont parfois poètes (et accessoirement fâchés avec l’orthographe). Voici l’oeuvre de l’un d’eux dans plusieurs stations, sur une même ligne. Laquelle ? A vous de deviner… Lire la suite
vacances romaines
Avant le 2ème tour, pour prendre du recul, à l’ombre des palais, au regard des statues et à l’eau des fontaines…
white
Voie lactée ô soeur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons nous d’ahan
Ton cours vers d’autres nébuleuses